mercredi 9 juillet 2008

PIGALLE


J'ai découvert PIGALLE alors qu'ils jouaient ds la rue pour la fête de la musique et n'avait pas encore, je crois, sorti d'album...
Autant je n'étais pas fan des Garçons Bouchers, autant là, la profondeur des textes, ainsi que leurs "mélodies", m'ont séduite tout de suite!
Il parait que pour eux aussi, on parle d'une reformation..?
Alors, à suivre...

Fred (chanteur), Guillaume (bassiste), Baud (bassiste), Jérémie (guitariste) et Jonas (batteur)




Premier groupe de François Hadji-Lazaro, fondé en 1982 en compagnie de Daniel Hennion, Pigalle est la première formation à laquelle contribuera le grassouillet touche-à-tout musical, véritable homme-orchestre du Paris underground. Si certains textes rappellent l’autre formation majeure d’Hadji-Lazaro, les Garçons Bouchers, Pigalle n’en conserve pas moins sa spécificité. Moins marqués par le punk, la oï et le ska, les albums de Pigalle touchent du doigt les prémices de la chanson française néo-réaliste, offrant un univers plus tourmenté, plus sombre et plus noir que celui des Bouchers, véritable décalque sonore d’une bande dessinée de Tardi ou d’un roman de Léo Malet où s’entrechoquent les influences de Brel, de Piaf et des chansonniers de l’entre-deux-guerres. Même si certaines chansons ne dédaignent pas le recours à un humour bienvenu (« L’Eboueur », « La Patate »...) , l’immense majorité de la production de Pigalle n’en reste pas moins marquée par une nostalgie d’un Paris idéalisé des années 30 et 50 et le charme maussade de la dépression ordinaire des classes ouvrières et des défavorisés ( « Marie la Rouquine », « Sophie de Nantes », « En-haut », « En-bas », « Les Lettres de l’autoroute », « Dans la salle du bar-tabac de la rue des martyrs.

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